La poliomyélite ou paralysie infantile est due au poliovirus qui est transmis par le contact avec des excréments (mains souillées) ou de l'eau contaminée.
Beaucoup de personnes attrapent cette infection sans même le savoir. Chez environ 1% des personnes infectées, la maladie cause une paralysie douloureuse et souvent irréversible.
Avant que le vaccin n’existe, il était fréquent de coucher un enfant en pleine forme le soir et de le retrouver paralysé à vie le lendemain.
Ces paralysies touchent souvent les bras et /ou les jambes.
Si le virus de la poliomyélite attaque le cerveau, le centre de contrôle des voies respiratoires ou de la circulation sanguine, la maladie évolue alors vers la mort dans 2 à 6 cas sur 10.
Le virus circule malheureusement encore toujours dans différentes régions du monde (voir ci-dessous les recommandations pour les voyageurs).
Conseils médicaux aux voyageurs
La réapparition de la polio à Londres et à New-York a déclenché de larges campagnes de vaccination notamment chez les enfants.
Comment la polio peut-elle réapparaitre ? Ces virus sont dérivés des vaccins oraux vivants encore utilisés dans la partie du monde qui ne dispose pas d'assez de ressources pour passer aux vaccins inactivés. Leur présence dans les eaux usées reflète les mouvements des populations, les virus vaccinaux étant excrétés dans les selles.
Le risque de contamination avec les eaux usées est à priori très faible, mais pas nul pour les populations défavorisées vivant dans des conditions d'hygiène précaires dans de grandes villes. Ces mêmes populations étant également souvent mal vaccinées, l'Angleterre a recommandé un rappel à tous les enfants de 1 à 9 ans de la région du Grand Londres. Par facilité logistique et vu la bonne tolérance vaccinale, un rappel leur est recommandé quel que soit le statut vaccinal. Il est donc recommandé que tous soient à jour contre la polio. En l'absence de vaccin monovalent, ce rattrapage ne peut se faire qu'avec des vaccins combinés (incluant au minimum diphtérie-tétanos).
Grâce à la vaccination systématique, aucun cas de paralysie infantile n’a été enregistré en France depuis des années.
Le vaccin contre la polio contient des virus tués provenant de 3 souches du virus de la polio. Son action est soutenue par un sel d'aluminium.
La vaccination contre la polio nécessite au minimum 3 doses (adultes) et un total de 5 doses lorsqu'elle est débutée chez le nourrisson. Des rappels ne sont nécessaires que pour les personnes à risque d'exposition dans les pays où la polio persiste.
Recommandations générales
La vaccination contre la poliomyélite est recommandée :
Après la vaccination de base (5 doses au total), des rappels réguliers ne sont pas nécessaires, à moins d'un voyage enr égion à risque.
En effet, les rappels datant de moins de 10 ans (voire de 12 mois dans certains pays à risques élevés d'exportation du virus) peuvent être recommandés ou même obligatoires pour les voyageurs se rendant dans les pays où le risque de polio subsiste.
Les vaccins contre la polio, seul ou combinés avec les vaccins contre la diphtérie-tétanos-coqueluche-méningite à Hib (avec ou sans hépatite B) assurent une protection d'au moins 95 % contre la polio.
Pour les adultes : le vaccin contre la polio, seul ou combiné à tétanos-diphtérie, est très bien toléré. des effets secondaires sont très rares et bénins (inflammation locale).
Pour les enfants : les vaccins combinés diphtérie-tétanos-coqueluche-polio-méningite à Hib (avec ou sans hépatite B) ont été développés spécialement pour eux.
La vaccination peut provoquer dans 5 à 15% des cas, une réaction locale (rougeur, tuméfaction, douleur au point d'injection) ou une réaction plus générale (par ex de la fièvre, généralement moins de 39° C). Ces réactions se manifestent en général 24 à 48 h après la vaccination et disparaissent très vite. Il est donc important de contrôler la température de l'enfant après la vaccination.
Environ 1 nourrisson sur 1 000 pleure et reste inconsolable durant quelques heures après la vaccination. Dans de très rares situations, chez des enfants prédisposés, une réaction allergique à certains compposants du vaccin peut se produire. Ceci se manifestebnen général par une rougeur généralisée de la peau et/ou des démangeaisons. Des réactions plus sévères, tel un choc anaphylactique, sont extrêment rares (moins d'1 cas par million). Une tuméfaction du bras vacciné peut aussi s'observer, particulièrement chez les grands enfants. Elle disparait en 2 à 3 jours.
D'autres problèmes sont parfois signalés après une vaccination. Ils sont extrêment rares (1 cas pour 100 000 ou pour 1 million). Dans ces conditions, ils est difficile d'établir si le vaccin est réellement la cause de cet incident ou s'il s'agit d'une coïncidence.
Il est important de savoir que les vaccins des nourrissons n'affaiblissent pas leur système immunitaire ni n'augmentent le risuqe de développer par la suite des allergies ou d'autres maladies.
Pour en savoir plus :
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