Encadré 3. Mortalité infantile
Au XVIIIe siècle, en France, près d’un enfant sur trois mourrait avant l’âge d’un an, essentiellement à cause des maladies infectieuses. Grâce aux mesures d’hygiène et d’asepsie, à l’amélioration des méthodes d’accouchement et des soins donnés aux nouveau-nés, ainsi qu’à la vaccination, la mortalité infantile ne cessera de diminuer. Certaines épidémies comme le choléra lors du XIXe siècle, la grippe espagnole en 1918 et les deux guerres mondiales l’ont majorée transitoirement. La poursuite de la lutte contre les maladies infectieuses a permis d’atteindre un taux de mortalité infantile de 3.5 décès pour 1000 naissances en France métropolitaine en 2015.
La mortalité infantile reste élevée dans certains pays du tiers-monde. Les causes infectieuses en sont la principale cause ; la diarrhée, le paludisme, les infections néonatales et les pneumonies entraînant le plus grand nombre de décès.
Le taux de mortalité infantile mondial était de 31 décès /1000 naissances en 2016.
- Dernière mise à jour le .