Contre indication des vaccins

Dans certaines situations, un vaccin peut être contre-indiqué ou nécessiter des mesures de précaution particulières destinées à diminuer encore le risque d’effets indésirables.

Pour tous les vaccins

En cas de maladie bénigne ou de fièvre, il suffit de retarder la vaccination de quelques jours. En effet, Il n’y a aucune preuve qu’une maladie aiguë réduise l’efficacité des vaccins ou augmente le risque d’effets indésirables. En pratique, l’éventuel inconvénient de vacciner un patient dans cette situation est que certains signes cliniques probablement dus aux vaccins (notamment la fièvre) soient difficiles à interpréter après la vaccination et compliquent ainsi la prise en charge de la maladie. En revanche, des affections mineures, comme une rhinopharyngite, une otite, une laryngite, une bronchite ou une diarrhée modérée, ne sont pas des contre-indications à la vaccination.

Une allergie grave à l’une des substances contenues dans le vaccin ou l’apparition d’une réaction allergique grave après une dose de vaccin sont des contre-indications à effectuer ou poursuivre la vaccination. En cas de réaction allergique bénigne (urticaire), la vaccination peut être poursuivie avec des précautions particulières (médicament anti-histaminique).

Lors de maladie neurologique non définie et évolutive (par exemple spasmes infantiles, épilepsie non contrôlée, encéphalopathie progressive), la vaccination est recommandée dès que le statut neurologique est mieux défini et stabilisé.

Dans certaines situations, un vaccin peut être contre-indiqué ou nécessiter des mesures de précaution particulières destinées à diminuer encore le risque d’effets indésirables

La vaccination par un vaccin vivant doit être évitée chez les femmes enceintes.

La vaccination par un vaccin vivant est également contre-indiquée chez les malades dont le système immunitaire est déficient (immunodéficience cellulaire, infection avancée à VIH/SIDA (CD4 < 500/µl entre 1 et 5 ans, <200/µl à partir de 6 ans) qui prennent un traitement immunosuppresseur (en particulier, prednisone >=2 mg/kg/jour ou 20 mg/jour pendant > 14 jours, chimiothérapie, biothérapie).

Une latence d’au moins 5 mois (et parfois plus) est à respecter après un traitement d’immunoglobulines ou l’administration de produits sanguins.

Pour chaque vaccin il peut exister des contre-indications spécifiques : Elles figurent dans le RCP du produit.


Dernière modification : 9 juin 2023

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